L’arbousier commun (Arbutus unedo) Éricacées comme le rhododendron
Cet arbre est un membre de grande taille de la famille des bruyères qui compte plus de 3000 espèces.
– Les fleurs sont urcéolées (corolles à pétales soudés en forme de grelot) d’abord verdâtres puis blanches parfois roses, en panicules pendantes d’environ 5 cm de long, à l’extrémité des rameaux, en automne.
Pollinisation anémophile et entomophile, la dispersion des graines est également anémophile.
– Fruit : baie ressemblant à une fraise, rouge et rugueuse, mûrissant en automne à partir des fleurs de l’année précédente. On peut ainsi trouver les fleurs en même temps que les fruits. Cette présence simultanée rend cette espèce particulièrement décorative.
Arbre modeste atteignant 10 m, buissonnant, tolérant au calcaire, semper-virens à feuilles dentées vert-foncé très brillant dessus. L’écorce est rouge, mince et à fissures gris-brun. La tige est rouge.
Utilisations
Le fruit de peu de goût contient seulement 20 % de sucre et s’utilise en confiture, pour faire du vin ou en liqueur et dans les cocktails asiatiques (appelée fraise de Chine).
Usages médicinaux
Les feuilles astringentes, diurétiques ont des qualités antiseptiques.
L’écorce contient une substance combattant la diarrhée.
L’arbousier peut aider à réduire l’artériosclérose et à soulager un foie surmené. Les fleurs favorisent la transpiration et sont antipyrétiques (= fébrifuges).
Les feuilles, les fruits et l’écorce ont été utilisés pour le tannage du cuir.
L’arbousier américain (arbustus menziesii)
Son implantation naturelle est compliquée, il déteste les sols calcaires mais aime les sols arides, ferreux, escarpés. Son système racinaire a la particularité de développer une symbiose avec des champignons : ces derniers apportant des minéraux en échange des sucres que produisent les feuilles de l’arbre.
C’est un arbre d’une grande beauté malgré ses branches tordues et son port étendu. Son feuillage est vert sombre. L’écorce à une palette de couleurs différente avec le temps : verte, jaune, rouge, brun rouge ou cannelle qui s’exfiole en longues bandes pendantes.
Le bois est rouge, chaud difficile à travailler mais apprécié des ébénistes.
Les amérindiens se servaient des arbouses pour soigner les problèmes d’estomac, de gorge ou de peau et confectionnaient avec celles-ci, qui en séchant durcissaient, des colliers.
On peut en admirer un exemplaire au jardin botanique de Bordeaux centre.
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