Le peuplier (Salicacées comme le saule)
o Blanc ou Aube (Populus alba)
o Noir (Populus nigra)
o Tremble (Populus tremula)
o Peuplier d’Italie (Populus italica ou Populus pyramidalis)
o Grisard (Populus x canescens)
o Baumier (Populus balsamifera ou tacamahaca)
o Du Canada ou Euraméricains (Populus x canadensis)
o Populus casiocarpa
o Populus x candicans
o Delta (Populus deltoïde) peuplier américain
Il existe 30 espèces de peupliers et il est parfois difficile d’en déterminer l’espèce à laquelle il appartient.
Floraison :
– Mars à avril, avant la feuillaison.
– Dioïque.
Pollinisation anémophile, la dispersion des graines est anémophile (jusqu’à 30 km).
Fructification :
Fruit : capsule formant des chapelets, contenant des graines cotonneuses.
Taille de 25 à 30 m (pour le peuplier noir) à feuilles caduques. Il a la particularité d’exsuder presque 100% de l’eau qu’il absorbe. L’aspect du peuplier, en général, évolue tout au long de l’année : brun foncé en février à l’éclosion des bourgeons enflés, brun rouge en mai et dès l’été adopte des variantes de vert éclatant suivant les espèces.
Multiplication :
– Rejet de souche, drageonnement et bouturage aisé.
En Europe, 3 Peupliers sont indigènes, il s’agit du Peuplier tremble (P. tremula), du Peuplier blanc (P. alba) et du Peuplier noir (P. nigra). Ces 3 espèces sont essentiellement héliophiles, donc colonisant les espaces ouverts.
Les autres Peupliers sont tous des cultivars résultant de clonage soit d’espèces pures, soit d’hybrides.
La culture des Peupliers ou populiculture est une activité économique très importante faisant l’objet de beaucoup de recherches étant donné la croissance rapide de ces arbres.
Le fruit est une petite capsule verte (en chatons pendants de 5 à 10 cm) s’ouvrant pour libérer des graines minuscules entourées de poils cotonneux blancs qui permettent de se laisser transporter par le vent. Un peuplier de 100 ans peut produire plus de 55 millions de graines par an.
On le trouve au bord des cours d’eau et des routes, dans les jardins, les parcs et les dunes. Il croit très vite, en plaine et sur les bords de l’eau.
L’écorce jeune est blanchâtre (largement maculée de blanc) ou gris-clair. D’une hauteur maximale de 40 m, croissant de 13 m en 20 ans et pouvant vivre 200 à 300 ans.
Feuille dessus vert-foncé, dessous blanc-argent, duveteuse (censé repousser les insectes). Elles sont de forme lobée (palmées à 5 lobes arrondis) ou de forme ovale.
La ramure est large, les bourgeons ont un duvet blanc, le bourgeon floral est plus gros. Il se caractérise par le bruissement de ses feuilles, munies d’un long pétiole, la moindre brise les agite, à l’image du tremble.
La multiplication se fait par drageonnement : des pousses peuvent surgir à plus de 20 m du pied et forment des arbres qui ont le même patrimoine génétique que le pied d’origine. Il s’agit d’un clonage naturel appelé aussi reproduction végétative. Certains peupliers peuvent coloniser des milliers d’hectares.
Appelé aussi Aube ou Ypréau, peuplier de Hollande ou peuplier franc picard. Ce feuillage du peuplier blanc, sombre d’un côté et très clair de l’autre, a toujours figuré la vie dans la mort, la révélation de la survie, une fois que l’on a passé la frontière fatale. Dédié à Perséphone (épouse d’Hadès) divinité de régénération par-delà la mort, du fait qu’elle passait 3 mois aux Enfers et 9 mois sur terre avec sa mère Déméter.
D’une hauteur maximale de 30 m, pouvant vivre 150 à 200 ans.
On le trouve près des cours d’eau. Sa terre d’élection est plutôt les sols profonds et humides voire les riches vallées alluviales. C’est une espèce qui s’enracine facilement. Les pieds femelles sont plutôt rares car non plantés du fait de la multitude ces graines qui se répandent en chapelets de cheveux d’anges s’envolant au moindre courant d’air, considérés comme une nuisance autant qu’inesthétique. Les pieds mâles sont très répandus et souvent issus de clonage. Toute cette multitude de graines a une durée de vie limité et pour germer a besoin d’une terre humide. Sa régénération s’en trouve limitée d’où l’utilisation de clones.
L’écorce est gris-noir.
Ce peuplier annonçait aux trépassés qu’il leur fallait abandonner tout espoir. Un bosquet de peupliers noirs marquait sur Terre l’entrée des Enfers. Il était consacré à la déesse de la mort. C’est le peuplier le plus connu ; très élancé au port assez aléatoire, 5 à 6 fois plus haut que la largeur de son feuillage. Les branches sont irrégulières et les feuilles sont triangulaires et très finement dentées, vert brillant sur les deux faces avec un pétiole plus court que le limbe. Il se caractérise par le bruissement des feuilles, la moindre brise les agite, à l’image du tremble.
Le peuplier noir s’est beaucoup étendu sous le 1er empire car Napoléon, après l’avoir découvert lors des campagnes d’Italie, le faisait systématiquement planté le long des routes stratégiques.
Son bois est léger et résistant, utilisé en vannerie et beaucoup planté pour cet usage, en charpenterie grâce à des sujets âgés courbés naturellement. Il absorbe facilement les chocs d’où son usage pour les crosses de carabine ou les charrettes. C’est un bois qui ne s’embrase pas facilement et c’est pour cette raison qu’autrefois on l’appréciait comme matériau de sol dans les bâtiments.
C’est le peuplier « sauvage ». On le trouve un peu partout dans les coupes forestières, aux lisières des forêts, dans les landes, les bois humides et les tourbières sauf en région méditerranéenne. C’est le seul peuplier originaire de nos régions.
Écorce grise, puis foncée et crevassée à la base.
Feuilles arrondies au bout d’un long pédoncule cliquetant à la moindre brise. Ces feuilles sont de couleur vert-grisâtre (vert clair dessous), devenant à l’automne jaune pâle ou rouge-pourpre.
C’est le seul peuplier qui pousse en forêt. Sa croissance est rapide. Il aime les clairières et a besoin de lumière.
Cet arbre qui tremble de toutes ses feuilles, à cause du pétiole aplati de ses feuilles qui tremble au moindre vent et que l’on explique aussi par la hauteur de sa cime qui le fit jadis refuser de s’incliner devant les Saints venus répandre la bonne parole. Resté païen, cet arbre fut condamné à trembler pour l’éternité. On disait aussi que cet arbre guérissait des tremblements et des fièvres ;
D’une hauteur maximale de 25 à 30 m, pouvant vivre 100 ans. Il supporte les longs hivers froids et les étés frais. Le tronc est tordu avec une ramure claire. Il drageonne facilement et renaît facilement de ses rejets. L’écorce jeune est grise, âgée elle est noire et crevassée. Les feuilles ont donc le pétiole aplati de couleur vert clair dessus et vert foncé dessous. Les bourgeons sont pointus, visqueux et gluants, le bourgeon floral est plus gros. Sa graine a une durée de vie très courte et sa germination ne peut se faire qu’ à condition de la présence d’une humidité constante sur un sol nu.
La toponymie des noms de communes reflète son nom : Le Tremblay ou Tremolet. Mais aussi pour des noms propres : La Trimouille, Du Tremblay (patronyme du Père Joseph « éminence grise » du Cardinal de Richelieu).
Il a constitué autrefois une matière première pour les allumettes. Son écorce était aussi utilisé comme vermifuge pour les chevaux.
Cette variété s’est développé, au XVIIIe siècle, au nord de l’Italie suite à une mutation génétique. On parle qu’il serait aussi issu d’une mutation du peuplier noir survenue en Lombardie entre 1800 et 1850. C’est l’arbre emblématique de beaucoup de paysages agricoles nord-européens et italiens. On le trouve le long des routes et des canaux. C’est un arbre à allure en fuseau, il est couramment utilisé en ornement. Il est facile à multiplier et son système racinaire développé a l’inconvénient d’obstruer les canalisations. Son bois était utilisé autrefois en charpente. Napoléon en fit planter tout le long des routes parcourues pars ses armées. Un scieur des Deux-Sèvres a pendant de longues années recherché cette essence pour honorer un marché international. En effet, avec le peuplier italien, il fabriquait les cales qui étaient fournies avec les célèbres « 2 CV » Citroën. Monet a peint toute une série de tableaux représentant des peupliers, aux environs de Giverny.
Il pousse en fuseau les branches relevées, a souvent des bosses au bas du tronc, l’écorce âgée est fissurée noire, les feuilles ont des dents, les bourgeons visqueux sont situés contre le rameau. Il se bouture mais ne se développe pas grâce à ses graines.
On l’utilise pour fabriquer des allumettes, des caisses, des panneaux, du papier, des palettes, des petits meubles et planté en haies coupe-vents.
Cette espèce croisée avec le peuplier noir a donné le peuplier suisse ; cultivé en France depuis 1750, il orne les bords de routes où l’on peut le distinguer du peuplier noir, car ses branches sont plus inclinées.
- Baumier (Populus balsamifera ou tacamahaca) :
C’est un cousin des peupliers de culture que l’on retrouve dans les zones alluviales. On le reconnaît à ses feuilles lancéolées et odorantes. Il de plus en plus planté en ornement.
- Grisard (Populus x canescens)
C’est un hybride naturel entre le peuplier blanc et le peuplier tremble.La ramure est large et les branches montantes, l’écorce jeune est grise devenant fissurée âgée. Les feuilles sont de forme ovale à dents larges, le dessus vert le dessous gris. Les rameaux (portant les bourgeons pointus) ont des petits poils gris.
- Du Canada ou Euraméricains (Populus x canadensis)
C’est un hybride artificiel entre le peuplier européen et son cousin américain.
Le tronc est droit et robuste, sa ramure comporte plusieurs branches au même niveau, l’écorce a des crevasses profondes, les bourgeons sot pointus et allongés.
Les feuilles ont les deux faces vertes, à la base du limbe deux glandes.
Histoire, origines, croyances, toponymie et étymologie :
« Populus ’ désigne en latin les Peupliers. Les Romains distinguaient cependant plusieurs types de Peupliers tels Populus alba et Populus nigra. L’origine latine de populus est énigmatique ; le terme pourrait s’inspirer du grec ancien pappos désignant les aigrettes plumeuses de certaines graines dont celles des peupliers. Une autre interprétation voit dans populus son autre signification, peuple, car ces arbres étaient plantés dans les lieux publics. « Nigra » du latin niger, nigrum, noir, allusion à la couleur sombre de l’écorce par opposition à la couleur blanchâtre des rameaux du Peuplier blanc.
À l’inverse de Populus alba symbolisant le triomphe de la vie sur la mort, Populus nigra est l’arbre de la résignation et de l’inéluctable. Le poète latin Ovide (43 av. J-C-17-18 ap. J-C) signale que les Peupliers noirs, selon les mythes des anciens, seraient issus de la métamorphose des sœurs éplorées de la mort de Phaéton.
Celui-ci fut foudroyé par Zeus et précipité du ciel dans le fleuve Eridan pour avoir failli embraser l’univers en conduisant le char du soleil. Le chagrin des trois sœurs se manifesta par les gouttes d’ambre produites par les rameaux de Peupliers noirs. Les Grecs imaginaient donc que l’ambre provenant des rivages des mers nordiques était récoltée sur les rives de l’Eridan (fleuve mythique non-situé, également ancien nom du Pô).
Cet ambre se nommait elektron (nom donné également à l’alliage d’or et d’argent couleur d’ambre jaune), nom grec à l’origine d’électricité et d’électron car, comme l’ambre jaune frotté, il attirait les corps légers, propriété que les anciens connaissaient.
Ces arbres étaient consacrés à Héraclès, chez les Grecs, qui s’en fit une couronne avec ses feuilles pour descendre aux Enfers. Sous l’effet de la fumée infernale, la face des feuilles s’assombrit, alors que les feuilles collant à la peau restèrent claires. Selon la légende, c’est depuis cette époque que la face supérieure des feuilles est plus sombre que la face inférieure.
La mythologie romaine rapporte qu’Hercule, couronnée de feuilles de peuplier, vainquit Cerbère l’effrayant gardien des Enfers.
Il existait un rite antique qui consistait à couvrir les cercueils de feuilles de peuplier.
Une légende raconte que Phatéon fut foudroyé pour avoir osé prendre le char d’Hélios, son père. Ses sœurs, les Héliades, dès lors inconsolables prirent la forme des peupliers par leurs chevelures d’abord puis per leurs corps. Un arbre qui est don né sous les funestes auspices de la mort et du deuil. Est-ce pour cela qu’on le plantait dans les cimetières à défaut de cyprès.
Cette funeste symbolique changea à la Révolution française : chêne, tilleul et peuplier se disputaient la primauté, comme arbres des peuples, pour de devenir arbre de la Liberté suite à l’édit de 1794.
C’est un arbre introduit en France récemment dès 1749 le long du canal de Briare à côté de Montargis. Ils venaient de Lombardie sur les bords du Pô, où il était cultivé, mais sa réelle origine est l’Iran et l’Afghanistan ; il se trouvait là, à l’état sauvage.
Le peuplier issu des nombreuses plantations actuelles (peupleraies) est le résultat d’un croisement entre le peuplier noir européen (Populus nigra) et plusieurs espèces nord-américaines. Eux aussi ne sont chez nous que depuis deux siècles, les hybridations n’ayant commencé que vers 1750. Écorce souvent grise, striée ou brun foncé.
Le peuplier noir s’est beaucoup étendu sous le 1er empire car Napoléon, après l’avoir découvert lors des campagnes d’Italie, le faisait systématiquement planté le long des routes stratégiques.
Le tableau (1888) le « Talisman » de Paul Sérusier, peint sur une petite boîte et représentant des peupliers et leurs reflets dans l’eau est à l’origine de création du groupe des Nabis.
Utilisations :
Son bois est tendre, léger, clair, blanc légèrement gris, solide, souvent noueux, peu résistant, peu durable, assez facile à travailler et à évider mais craignant l’humidité. C’est de tous les bois utilitaires, celui qui pousse le plus rapidement. Son séchage est facile, a tendance à retenir des poches d’eau, qui réussit à des températures élevées avec risques de déformations.
Ce bois a longtemps servi de supports aux peintres italiens, rempla, cé par la toile dès le XVIe siècle. Les restaurateurs actuels de tableaux rencontrent d’énormes difficultés sur ces supports en peuplier à cause de l’humidité qui causent des fissures et des décollements des couches picturales. On raconte que la Joconde en souffre au point d’être isolée dans un caisson sous-vide.
Il existe de nombreuses autres formes hybrides, sélectionnées pour la rapidité de leur croissance ou la qualité de leur bois. Mais le bois de peuplier n’est pas d’excellente qualité, il sert à faire des caisses, des allumettes et la polyculture s’oriente vers la production de pâte à papier.
On recueille la résine des bourgeons des peupliers baumier et de son hybride Populus x canadensis pour entrer dans la composition des pots-pourris, des savons et comme fixatif dans les parfums.
Autres usages :
– Autrefois : taillé en têtard pour l’utilisation des jeunes branches en vannerie. Les Celtes en faisaient des sabots, des boucliers sur lesquels ils tendaient du cuir.
– Actuellement : Peuplier d’Italie principalement utilisée en ornementation (alignements formant des rideaux serrés). Le peuplier est, en général, recherché en menuiserie (contre plaqué et intérieur), rayonnages, ossatures, en papeterie et pour la fabrication des allumettes. Il sert à la fabrication de la cellulose. On en fabrique des boîtes de cigares, coffrets à gainer, emballages du fait de sa solidité et légèreté ; c’est aussi le seul bois autorisé à pouvoir entrer en contact avec les aliments car il ne contient ni tanin ni résine.
– Usage particulier : son charbon de bois est antiseptique, désodorisant et absorbant.
– Le Peuplier noir type a été supplanté par un clone mâle : le Peuplier d’Italie, Populus nigra cv. italica (qui a gardé son nom d’origine), introduit d’Italie en France en 1745. Le Peuplier d’Italie fut utilisé pour la réalisation de tables de soufflets de forge car il ne bougeait pas au séchage.
– Autrefois, les aigrettes des graines furent utilisées (sans grande réussite) pour la réalisation de tissus pour remplacer le coton. Les écailles des bourgeons fournissent aux abeilles de la propolis (substance résineuse) qu’elles utilisent pour calfeutrer leurs ruches, colmater les fissures et fixer les rayons de cire. Cette cire, elle aussi, est utilisée en médecine. D’autres Peupliers fournissent également cette substance comme le Marronnier (Aesculus hippocastanum), d’ailleurs plus connu pour cette propriété.
Usages médicinaux :
Dans l’Antiquité, les bourgeons du peuplier noir étaient employés pour augmenter le volume des urines, éliminant l’acide urique. Ils étaient utilisés également pour lutter contre la polyarthrite et les rhumatismes. L’onguent populéum des apothicaires décongestionnait et cicatrisait les hémorroïdes par exemple.
On exploite aussi ses propriétés antiseptiques, expectorantes, stimulantes, fébrifuges, analgésiques surtout dans les sirops contre la toux et dans les onguents dermatologiques et rhumatologiques.
L’écorce permet de soulager les douleurs rhumatismales et urinaires.
Les Amérindiens utilisaient la résine pour soigner les maladies de peau. Dans les années 70, les Soviétiques l’ont testé avec succès contre les escarres, les infections opiniâtres et les abcès postopératoires.
Le peuplier tremble (Populus tremula) compose le remède floral de Bach contre les peurs irrationnelles et l’anxiété.
Les bourgeons en usage interne : diurétiques, balsamiques, antiseptiques, un peu fébrifuges (salicine), anti-rhumatismaux, sédatifs de la douleur, bon remède contre la bronchite chronique.
Les feuilles en décoction sont un redoutable remède à la fièvre et en particulier aux morsures de serpent.
Recette du sirop du Dr Verley-Leclerc (1954) :
– 30 g de bourgeons de Peuplier pilés
– 30 g de chatons de Saule blanc
– 30 g de fleurs et seconde écorce de Sureau
– 1/2l d’eau
Faire infuser pendant 5 à 6 h à feu doux en couvrant.
Passer et filtrer.
Ajouter 600 g de sucre.
Ce sirop est excellent pour les rhumatisants à raison d’une cuillère à soupe toutes les 2 heures.
Peut-être remplacé par une infusion de 30 g de bourgeons de Peuplier noir et de feuilles de Peuplier tremble (à parts égales) ; 3 tasses par jour.
Les bourgeons en usage externe (sous forme de baume) : sédatifs de la douleur (hémorroïdes, maux de tête,…), vulnéraires sur les plaies, crevasses, brûlures, gerçures.
Onguent populeum simplifié :
– 200 g de bourgeons de Peuplier pilés
– 300 g d’huile d’olive vierge
– 100g de cire vierge
– 600 g de sucre
Faire bouillir les bourgeons dans l’eau en couvrant pendant 2 heures. Ajouter l’huile et la cire.
Laisser s’évaporer complètement l’eau à feu doux. Filtrer et mettre en pot.
Maladies :
La grande saperde : Les différentes espèces de Peupliers subissent des attaques parasitaires de nombreux insectes xylophages dont le principal est la Grande Saperde (Saperda carcharias).
Ce coléoptère longicorne se nourrit des feuilles des Peupliers et pond ses oeufs un à un (40 à 50) dans des encoches qu’il a pratiquées à l’aide de ses mandibules à la base du tronc et ce, jusqu’en octobre. Les œufs éclosent au printemps suivant et les larves creusent des galeries vers le sommet de l’arbre pendant 1 ou 2 ans suivant les régions. L’arbre parasité présente alors des écoulements mêlés sciure à la partie inférieure du tronc. De plus, on peut déceler ces larves grâce à leurs déjections noirâtres et jaunâtres. En juin, les adultes sortent et le cycle continue. L’arbre parasité devient donc impropre à l’industrie du bois, dépérit et peut être brisé par le vent. La lutte contre cette maladie peut se faire par utilisation d’insecticides (liquides ou à action gazeuse).
Les rouilles :
Les Peupliers sont aussi victimes de plusieurs maladies cryptogamiques (rouilles) dues à divers champignons.
Un des plus courant est la Melampsora larici-populina, dont le Mélèze est l’hôte intermédiaire, d’où l’importance de ne pas planter des Peupliers près de cette espèce. La lutte directe contre ces maladies est l’utilisation de fongicides.
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