Le mûrier (Moracées) comme le figuier et l’oranger des osages
o Le mûrier platane (Morus bombycis)
On a réussi à produire des variétés qui ne produisent pas de fruits, d’où son utilisation sur les parkings. Il s’utilise en arbres d’alignements et d’ombrage. Certaines variétés produisent des fruits consommables.
o Le mûrier à papier (Broussonetia papyrifera) :
Les fleurs sont petites, les mâles sont blanchâtres sur des rameaux robustes, en chatons pendants ; les femelles sont vertes à stigmates pourpres grêles et saillants, en glomérules, sur plantes séparées, à la fin du printemps et début de l’été. Le fruit est rouge et hérissé, en groupes globuleux, de 2 cm de diamètre. Au japon, en Chine et en Indonésie, l’écorce sert traditionnellement à faire du papier. On peut trouver des sujets qui poussent dans les haies, allant même à devenir invasif.
o Le mûrier blanc (Morus alba) :
Il peut atteindre 20 m et 500 ans. Il nécessite un climat frais à chaud voire tropical ( climat qui lui permet d’avoir une pousse foliaire qui dure toute l’année faisant le bonheur des sériciculteurs). Son système racinaire pénètre profondément laissant le sol libre de plantations de légumes (verts, maïs et pommes de terre). Les feuilles sont velues dessous. Le feuillage sert de fourrage au bétail dans certains pays, on ne laisse pas le bétail les brouter mais on récolte permettant à l’arbre de faire une nouvelle pousse foliaire, apportant qualités gustatives te digestives. Les fleurs mâles (leurs pollens sont catapultés vers les fleurs femelles à plus de 560 km/h aidé par le vent) et femelles sont vertes et minuscules, en petits groupes, sur plantes séparées ou non, au début de l’été. Le fruit est en groupes globuleux rouge-foncé et a 2,5 cm de long. On le cultive pour ses fruits délicieux. Sa culture extensive rend son origine incertaine. Les fleurs mâles et femelles sont vertes, en groupes de 1 cm de long, sur plantes séparées ou non, au début de l’été. Le fruit est en groupes globuleux blancs à roses ou rouges et a 2,5 cm de long. Il a peu de goût. Cet arbre est cultivé depuis plus de 5000 ans. L’écorce des racines, en médecine asiatique, est utilisée comme antibactérien et soigner les infections des caries dentaires.
Usages spécifiques du mûrier blanc :
– C’est une plante importante pour l’élevage du ver à soie. En Chine, la production de la soie remonte à 3000 ans avant J.C., étroitement associée à la plantation du mûrier et de la sériciculture. Aujourd’hui dans ce pays d’immenses plantations de mûriers blancs existent taillés et agencés en ligne dont les jeunes feuilles servent de nourriture aux vers à soie.
– La sève laiteuse, caoutchouteuse des feuilles donnerait sa solidité au fil de soie.
– Les feuilles et l’écorce des racines sont diurétiques, expectorantes et régulent la pression sanguine. Des extraits pourraient faire baisser le taux de glycémie.
– Les pousses crues et les fruits verts des mûriers blanc et noir referment des hallucinogènes.
o Le mûrier noir (Morus nigra) :
Les feuilles sont velues dessous. Les fleurs mâles et femelles sont vertes et minuscules, en petits groupes, sur plantes séparées ou non, au début de l’été. Le fruit est en groupes globuleux rouge-foncé et a 2,5 cm de long. On le cultive pour ses fruits délicieux. Sa culture extensive rend son origine incertaine.
Autres usages du mûrier :
– Avec les fruits mûrs charnus on peut faire des boissons pétillantes, des sirops, des confitures, des eaux-de-vie, du vin et du vinaigre ou en faire des fruits séchés.
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