Le néflier commun (Mespilus germanica) comme le cognassier
Floraison :
– Mai à juin. Les fleurs à 5 pétales et de 5 cm de diamètre sont blanches et solitaires sur de courts pédoncules, fleurissant à la fin du printemps ou au début de l’été.
– Mellifère
Pollinisation entomophile, la dispersion des graines est faite par les oiseaux.
Fructification :
– Octobre
– Fruit : il est sub-globuleux est aplati et piriforme, charnu. Il est de couleur brune et de 3 cm de diamètre, avec à l’extrémité la persistance des sépales. Ce fruit devient comestible qu’après exposition au gel.
Taille de 2 à 6 m à feuilles caduques. Les feuilles sont non dentées ou finement dentées de 15 cm de long et 5 cm de large. Les plants sauvages ont tendance à être plus arbustifs que les formes cultivées. Les arbres vigoureux refleurissent souvent à la fin de l’été.
Multiplication :
Greffe et marcottage.
Histoire, origines, croyances, toponymie et étymologie :
« Mespilus » vient du grec ancien mespilon désignant cet arbrisseau. « Germanica » signifie d’Allemagne d’où le botaniste suédois Linné (1707-1778) en reçut sans doute un ou plusieurs exemplaires.
Cornues, les nèfles ont valu à cet arbrisseau d’être voué au dieu Cronos par les Grecs et à Saturne par les Romains. Dans certaines régions de France, le Néflier pouvait éloigner les sorciers.
Utilisations :
Son bois est homogène, à grain fin, dense, dur, résistant à l’usure, ayant un beau poli.
– Autrefois : on en faisait des cannes, des fléaux, des manches d’outils et était utilisé en petite ébénisterie. Jadis, on consommait les fruits blets et à la campagne, les nèfles étaient servies comme dessert avec du sucre et parfois imbibées d’alcool. On en faisait également des compotes. En Allemagne, on les fricassait avec du beurre.
– Actuellement : quasi inusité, sert encore de porte-greffe pour les arbres fruitiers.
Usages médicinaux :
Les fruits sont toniques, astringents, anti-diarrhéiques.
Les feuilles (en gargarismes de leur décoction) sont indiquées dans le mal de gorge. Au XIIe siècle, Hildegarde de Bingen conseillait une poudre de feuilles et racines de Néflier contre la fièvre.
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