Le liquidambar ou copalme (Hamamélidacées) comme le Parrotie
o Copalme d’Amérique (Liquidambar styraciflua)
o Liquidambar formosa
Floraison
– Mai, avant la feuillaison. Les fleurs, jaune-vert sans pétales, apparaissent à la fin du printemps à l’émergence des feuilles en inflorescences globuleuses.
Pollinisation et dispersion des graines anémophiles.
Fructification
– Fruit : sec indéhiscent, globuleux, de± 3 cm de diamètre, muni d’un long pédoncule (± 5 cm), pendant, vert puis brun à maturité, composé de nombreuses capsules contenant 1 à 2 graines ailées, le fruit reste sur l’arbre durant l’hiver.
Taille de 20 à 30 m (parfois 40 m) à feuilles caduques et une longévité de 400 ans. Les feuilles palmatilobées sont alternées et peuvent être de formes différentes sur le même arbre. Elles ont 5 à 7 lobes finement dentées et d’un vert-brillant dessus.
Multiplication
– Rejet de souche.
Aire naturelle
– Est des Etats-Unis (introduit en Europe en 1861) et certaines régions au Mexique.
L’écorce, gris-brun foncé, est profondément cannelée à crêtes étroites et a l’aspect du liège (subéreuse). D’ailleurs au Etats-Unis, un de ses noms communs est « peau d’alligator ». Cet arbre est inconnu à l’état sauvage en Europe. Il peuple les forêts littorales marécageuses dans le Sud-Est des Etats-Unis (du New Jersey au Texas). Aujourd’hui il est largement cultivé pour orner parcs, jardins et allées. Les feuilles changent de couleur comme l’érable rouge à l’automne (allant même jusqu’au rosé comme la variété Silverking, orange à rouge ou pourpre). C’est sans doute pour cela qu’il est très utilisé. C’est sans doute pour cela qu’il est très utilisé d’autant que sa palette de couleurs à l’automne est aussi belle que dans les régions d’origine.
Le Liquidambar orientalis a une écorce balsamique brun-orange et les fruits sont des petites capsules brunes.
Utilisations
Son bois est homogène, assez dur (humide on le fend difficilement), de densité moyenne à grain serré. Avant toute utilisation il doit être séché.
Autres usages :
– Dans son aire naturelle : arbre le plus utilisé aux Etats-Unis pour le placage, mais aussi pour le contreplaque, l’ameublement, menuiserie, emballages divers, tournerie.
– En Europe : utilisation essentiellement ornementale (parcs, jardins, en alignement le long des routes,…).
Usages particuliers : sa résine est utilisée pour parfumer les peaux en tannerie mais aussi comme chewing-gum.
Usages médicinaux
Le mot « ambar » en arabe veut dire ambre, donc liquidambar signifie ambre liquide, une gomme utilisée à des fins médicinales et comme ingrédient des parfums et des encens.
Toutes les espèces de liquidambars produisent un styrax qui est une résine ambrée semi-solide appelée aussi copalme.
Les feuilles froissées exhalent un parfum, mais l’écorce est plus parfumée car elle contient une résine appelée styrax ou copalme. On la brûle comme encens ou pour les fumigations. C’est un expectorant et on l’utilise en inhalations pour les bronchites et a des vertus dermatologiques et anti-parasitaires. Mélangé avec de l’eau de rose et de l’hamamélis, on en fait un domestique astringent. C est aussi un fixatif pour les pots-pourris, les parfums orientaux et les savons parfumés. Toutes les espèces de liquidambars produisent un styrax qui est une résine semi-solide appelée aussi copalme.
Des indiens du Mexique soulageaient leurs maux et refroidissements avec la gomme extraite mais aussi en parfums. Mélanger à du tabac il la fumait également.
A noter
L’hamamélis, arbre ornemental à floraison hivernale, fait partie de la même famille que le liquidambar donc des Hamamélidacées.
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